Parc zoologique & botanique de Mulhouse

Mulhouse Alsace Agglomération

Wallaby des rochers

Le wallaby des rochers est un petit marsupial de la famille des macropodes, reconnaissable à ses pieds jaunes orangé et à sa queue rayée de noir. Comme son nom l’indique, il se trouve dans les milieux rocheux, arides à semi-aride, où il aime se réfugier dans la fraîcheur de grottes et de failles. L’espèce dépend fortement de l’abondance végétale et de la pluviométrie : en période de sécheresse, la population diminue de manière brutale, et les naissances reprennent quand les pluies sont de nouveau abondantes. Très sociables, ils vivent petits groupes de un mâle, 5 à 6 femelles et des jeunes. Ces petits groupes peuvent se rassembler en colonies allant jusqu’à plus de 100 individus.

Wallaby des rochers

Nom

Wallaby des rochers (Petrogale xanthopus)

Famille

Macropodidae

Origine

Sud et centre de l’Australie

Habitat

Milieux rocheux arides et semi-arides

Taille

48 à 65 cm

Poids

Mâle : 8 à 11 kg - femelles : 3 à 7 kg

Longévité

11 ans

IUCN

Quasi menacée

Alimentation

Les wallabies des rochers sont herbivores : ils se nourrissent principalement d’herbe, mais aussi de tiges et de feuilles de plantes succulentes (riches en eau et en graisse).

Reproduction

Comme tous les marsupiaux, la gestation très courte (1 mois) est inachevée au moment de la mise bas. Le petit wallaby, ou « joey » ne sortira de la poche marsupiale qu’au bout de 6 mois. Dès la mise bas, la femelle peut à nouveau s’accoupler, ce qui fait qu’elle peut parfois allaiter jusqu’à deux petits dans sa poche en même temps. Chaque tétine va alors délivrer un lait de composition différente, adaptée aux besoins de chaque jeune qui le boit.

Préservation de l’espèce

La présence de plus en plus forte de moutons dans leur milieu naturel semi-aride entraine une désertification progressive du milieu, et donc une menace pour l’espèce. De plus, les wallabies des rochers sont fréquemment chassés par les renards, les dingos et les chats, introduits par l’homme, et ont fait l’objet de chasses massives pour la peau de 1880 à 1920. Aujourd’hui protégée, l’espèce n’en est pas moins localement menacée par l’extension de l’agriculture, qui transforme peu à peu son milieu de vie.

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