Cette tortue est  facile à reconnaître : sa carapace aplatie indique son adaptation au milieu aquatique, ses pattes palmées lui permettent de nager très rapidement ; toutefois, l’animal est très à l’aise sur la terre, même si il ne s’en éloigne jamais beaucoup. La tête de couleur brun à noir possède des motifs rayés jaunes avec une belle tache rouge orangée sur les tempes : on ne peut pas la confondre !

Alimentation

Elle est omnivore à tendance carnivore, comme toutes les tortues d’eau douce. Prédatrice, elle capture des petits alevins, se nourrit d’œufs de poissons et amphibiens, de cadavres d’animaux en décomposition, mais également de plantes aquatiques.

Reproduction

La maturité sexuelle des mâles est atteinte à l’âge de 2-5 ans environ et celle des femelles, plus tardive, arrive vers les 5-8 ans. Les tortues aquatiques, comme les terrestres, pondent à terre dans un trou de 10-15 cm de profondeur et recouvrent leur ponte à l’aide des pattes postérieures. Les pontes (jusqu’à trois par an) peuvent compter de 5 à 20 œufs. A la naissance, les petites tortues d’à peine 2 cm sont immédiatement autonomes.

Préservation de l’espèce

Cette tortue n’a pas vocation à être protégée sur notre continent. Introduite, elle est considérée comme invasive car hautement compétitive vis-à-vis des autres espèces de tortues aquatiques autochtones (en Europe : la cistude et l’émyde lépreuse). Elle exploite les mêmes sites de nidification ou de réchauffement. Elle chasse les mêmes proies et endommage aussi la végétation aquatique. Elle représente une menace grave sur nos écosystèmes d’eaux douces.