Perruche de Latham

De tous les perroquets, les perruches de Latham sont les plus grandes migratrices : les populations d’Australie migrent sur 5 000 km jusqu’à leur site de reproduction en Tasmanie ! Ces petites perruches se reconnaissent aisément à leur plumage très coloré, majoritairement vert au niveau du corps mais jaune et rouge vif au niveau de la tête et de la queue.

Perruche de Latham

Nom

Perruche de Latham (Lathamus discolor)

Famille

Psittacidae

Origine

Australie, Tasmanie

Habitat

Forêts tempérées et subtropicales

Taille

25 cm

Poids

50 à 74 g

Longévité

40 ans

IUCN

En danger critique d’extinction

Alimentation

Les perruches de Latham se nourrissent principalement de nectar de fleur et de petites boules de résines formées par des sécrétions d’insectes suceurs de sèves. Ces ressources sont plus abondantes et de manière plus régulière sur les grands et vieux arbres, ce qui fait que les perruches de Latham en dépendent fortement. Elles complètent cette diète avec des graines, des fruits et quelques insectes.

Reproduction

Là encore, l’espèce dépend fortement des arbres les plus grands et vieux, dans lesquels elle va nicher. Les perruches construisent leurs nids dans des troncs d’eucalyptus principalement, qu’ils soient encore vivants ou bien morts. La femelle y pond 3 à 5 œufs qu’elle couve durant 19 à 21 jours. Pendant ce temps, le mâle lui apporte de quoi se nourrir et il continuera à ravitailler les jeunes en nourriture durant leurs premières semaines de vie.

Préservation de l’espèce

L’espèce est malheureusement en danger critique d’extinction. En effet, plusieurs menaces pèsent sur les perruches de Latham, qu’il s’agisse de la disparition de plus de la moitié de leurs forêts pour l’expansion agricole et pavillonnaire, la destruction des nids par les phalangers volants, une espèce exotique introduite accidentellement et devenue envahissante, ou bien encore les sécheresses accentuées par le changement climatique. Dans toute son aire de répartition, les plus grands arbres sont coupés pour l’exploitation du bois, ce qui cause bien sûr un grand tort à l’espèce quand on connait ses besoins alimentaires et reproductifs.