Parc zoologique & botanique de Mulhouse

Mulhouse Alsace Agglomération

Pélican frisé

Les pélicans frisés forment dans la nature comme au zoo des colonies rassemblant plusieurs couples, dont les mâles et les femelles se ressemblent beaucoup. Grand oiseau aquatique (jusqu'à 3 mètres d'envergure), il nécessite la présence de l'eau pour se nourrir et élever ses jeunes. On trouve cette espèce le long des côtes, des lacs et des deltas (Danube) du sud de l'Eurasie.

Pélican frisé

Nom

Pélican frisé (Pelecanus crispus)

Famille

Pelecanidae

Origine

Sud de l'Eurasie

Habitat

Côtes, lacs et deltas

Taille

160 à 180 cm

Poids

10 à 13 kg

Longévité

50 ans

IUCN

Quasi-menacé

Alimentation

La façon de pêcher du pélican est caractéristique tout comme son bec parfaitement adapté à la capture de poissons : la poche perméable à l’eau retient la proie comme dans un filet. Le poisson est ensuite englouti tète la première. Une fois repus, les parents remontent sur le nid pour nourrir les jeunes restés à terre.

Reproduction

Le Parc zoologique  et botanique de Mulhouse est l’un des rares parcs à obtenir régulièrement la reproduction du pélican frisé. Cette espèce, monogame, doit cependant nicher en colonie. Au moment de la reproduction, la poche et la peau faciale deviennent plus colorées, d’un orange vif. Les nids, très denses, sont des empilements d’herbes et de branchages transportés par le mâle et arrangés par la femelle. La ponte est de 2-3 œufs et l’incubation dure un mois. Les petits, très bruyants, mettent la tête dans la poche des adultes pour s’y nourrir de poissons prédigérés. A 20 jours, ils vivent en crèche au centre de la colonie. Adultes, ils pèseront une dizaine de kilos et pourront atteindre l’âge de 50 ans !

Préservation de l’espèce

Le pélican frisé a vu ses effectifs chuter de façon spectaculaire au cours du siècle dernier jusqu’à un petit millier de couples. Heureusement, les efforts internationaux de protection ont fait remonter cet effectif à entre 10 000 et 14 000, mais les populations restent menacées et les efforts doivent continuer. Comme il se nourrit exclusivement de poisson, il a été systématiquement persécuté par les pêcheurs et dérangé en période de nidification ; à cause du drainage généralisé des zones humides européennes, les lieux propices à sa survie sont devenues plus rares ; de plus, il est particulièrement vulnérable lorsqu’en grandes troupes, il migre vers le sud en hiver. Enfin, les poissons dont il se nourrit exclusivement se raréfient dans les océans suite à la pêche industrielle.