Otarie à crinière

Les otaries ou lions de mer sont des pinnipèdes (mammifères marins pourvus de nageoires) : pattes antérieures et postérieures ont les phalanges couvertes de peau pour faciliter la locomotion aquatique. Le mâle de l'espèce sud-américaine est pourvu d'une crinière imposante (bien visible sur l'animal hors de l'eau). Celui-ci est bien reconnaissable à sa masse corporelle (300-350 kg), les femelles étant plus petites (100 - 150 kg) et dépourvues de crinière. L'espèce vit le long de côtes occidentales du nord du Pérou jusqu'au Cap Horn et sur la côte orientale jusqu'au sud du Brésil.

Otarie à crinière

Nom

Otarie à crinière (Otaria byronia)

Famille

Otaridae

Origine

Amérique du Sud

Habitat

Côtes

Taille

mâles 206 cm - femelles 200 cm

Poids

mâles de 300 à 350 kg - femelles 144 kg

Longévité

20 ans

IUCN

non menacé

Alimentation

Au moment du repas présenté par les soigneurs deux fois par jour, il est intéressant de voir évoluer ces pinnipèdes au sol et dans l’eau pour attraper le poisson qui constitue l’essentiel de leur alimentation en zoo. Dans la nature les otaries chassent également de gros mollusques (calamars, sèches) ou autres invertébrés. Leurs yeux sont adaptés à une vision sous-marine, de même que leur métabolisme (circulation et respiration).

Reproduction

Très agressifs entre eux pendant la saison des amours, les mâles tentent de réunir chacun un harem (de 9 femelles en moyenne) qu’ils gardent jalousement en le maintenant sur un territoire restreint, en bordure de mer.
Dans les zoos, les naissances sont assez fréquentes mais représentent un moment délicat pour le groupe et les soigneurs. Les petits sont en effet très sensibles et doivent passer un temps isolés avec leur mère à l’écart du reste du groupe.

Préservation de l’espèce

Des raisons laissent à penser que l’espèce a subi une forte diminution de ses effectifs dans le passé à cause de la chasse pratiquée par les populations du Chili et des colons européens qui construisirent de nombreux ports de pêche et de chasse au lion de mer. En 2004, un moratoire a été établi au Chili mais l’exploitation est encore d’actualité.
Par contre, les populations d’otaries en Argentine et en Patagonie sont en augmentation.
A noter que l’épisode El Niňo en 1997-98 a entrainé la mort de 100% des bébés.