Parc zoologique & botanique de Mulhouse

Mulhouse Alsace Agglomération

Nandou de Darwin

Rappelant beaucoup les autruches, les nandous sont bien plus petits que leurs cousins africains : tandis que ces dernières peuvent atteindre 3 mètres de hauteur pour les mâles, les plus grands nandous ne font guère plus de 1,40 mètre. Les nandous sont originaires d’Amérique du Sud et vivent dans la pampa où ils se déplacent au sol à la vitesse maximale de 65km/h. Cependant, à l’instar des autruches et des casoars, les nandous ne peuvent pas voler.

Nandou de Darwin

Nom

Nandou de Darwin (Rhea pennata)

Famille

Rheidae

Origine

Amérique du Sud

Habitat

Plateaux et plaines arides

Taille

92 à 100 cm

Poids

15 à 25 kg

Longévité

10 ans

IUCN

Préoccupation mineure

Alimentation

Les nandous de Darwin sont herbivores. Ils se nourrissent dans la nature de racines, feuilles, fruits et graines divers. Les plantes succulentes qu’ils ingèrent sont riches en eau et couvrent une grande partie de leurs besoins hydriques.

Comme de très nombreux oiseaux, les nandous avalent des cailloux qu’ils stockent dans leur jabot et qui les aident à broyer les aliments ingérés.

Reproduction

Sous nos latitudes, les nandous de Darwin s’accouplent entre septembre et janvier. Le mâle s’accouple avec plusieurs femelles et assure la couvaison de tous leurs œufs. Ils les déplace alors dans un nid fait de branchages au sol, et couve tandis que les femelles éloignent les intrus par des comportements d’intimidation. Un seul mâle peut ainsi couver jusqu’à 15 œufs selon le nombre de femelles disponibles !
Au Parc, les œufs sont récupérés dans le nid rapidement après la ponte puis mis en couveuses. Après l’éclosion, les jeunes sont d’abord élevés par les soigneurs en bâtiment chauffé, isolé et calme, puis ils terminent leur croissance dans un petit enclos en plein air sur un sol herbacé.

Préservation de l’espèce

Les Nandous sont une espèce protégée. Leur nombre diminue constamment mais comme ils sont encore présents dans des vastes régions géographiques, ils ne sont pas classés en danger par l’UICN. Malgré leur protection légale, ils sont encore braconnés pour leur viande et leurs plumes. Dans certaines régions, les jeunes sont enlevés pour être domestiqués.