Loup à crinière

Contrairement à ce que peut laisser penser son nom, le loup à crinière ne ressemble pas à un loup mais plutôt à un renard aux longues pattes. Ces dernières sont une adaptation à la vie dans les prairies à hautes herbes d’Amérique du Sud: il peut ainsi marcher sans problème au-dessus des végétaux.

Loup à crinière

Nom

Loup à crinière (Chrysocyon brachyurus)

Famille

Canidae

Origine

Amérique du Sud

Habitat

Prairies d'herbes hautes

Taille

95 à 115 cm

Poids

20 à 30 kg

Longévité

15 ans en captivité

IUCN

quasi-menacé

Alimentation

Les loups à crinière ressemblent aussi aux renards sur le plan de l’alimentation : ils sont omnivores opportunistes (50% de fruits environ et 50% de viande), et ils chassent à la manière d’un renard : quand ils ont repéré leur proie (rongeurs, oiseaux ou insectes) ils sautent dessus avec les deux pattes antérieures afin de l’assommer et l’attraper.

Reproduction

Bien que dans la nature, les couples partagent le même territoire, ils ne se croisent vraiment qu’à la période des amours qui a lieu d’octobre à février sous nos latitudes (en Amérique du Sud, ils ont lieu d’août à octobre). Les petits naissent après 65 jours de gestation (environ 3 par portée, comme pour les chiens).

Préservation de l’espèce

Les loups à crinière sont classés « quasi menacés de disparition » par l’IUCN. L’agriculture causant la destruction de son milieu naturel provoque leur raréfaction. Les réserves où ils sont protégés sont souvent proches des villes, et ils rencontrent des problèmes avec les chiens domestiques ou se font écraser sur les autoroutes. De plus, la fragmentation des populations fait que la majorité des loups à crinière sauvages (80%) sont consanguins souffrent de maladie congénitale qui fragilise les reins. L’espèce est donc en fort déclin et le nombre d’individus sauvages diminue chaque année.