Il ne resterait plus que 350 individus à l'état sauvage et ces effectifs sont donc très inférieurs à ceux du lion africain. Les mâles de Gir ont une crinière plus petite ce qui rend ses oreilles bien visibles et un pli ventral absent chez le congénère africain. Son habitat est plutôt forestier d'où une organisation sociale différente : en effet, il ne forme pas de harems mais les deux sexes vivent en troupes séparées. Un mâle possède un territoire d'environ 200 km² qui couvre celui, plus petit, de 2 ou 3 troupes de femelles.

Nom

Lion d’Asie (Panthera leo persica)

Famille

Felidae

Origine

Ouest de l’Inde

Habitat

Forêts de teck et d’acacias

Taille

mâles de 172 à 250 cm - femelles de 158 à 192 cm

Poids

mâles de 150 à 225 kg - femelles de 122 à 192 kg

Longévité

15 ans dans la nature, 30 en captivité

IUCN

En danger

Alimentation

Les lions d’Asie sont des superprédateurs. Ils chassent des proies de grande taille comme les cerfs sambar ou chital qu’ils saisissent à la gorge après avoir utilisé la technique de l’approche. Dans les forêts d’Asie, les lions chassent aussi bien que les lionnes car bon nombre d’entre eux doivent se débrouiller sans les femelles.

Au Parc, les lions sont nourris chaque soir, après être rentrés dans leur enclos de nuit.

Reproduction

Le Parc zoologique et botanique de Mulhouse héberge des lions d’Asie depuis 2005. Les nombreux petits nés à Mulhouse sont transférés vers d’autres parcs une fois adultes, dans le cadre du programme d’élevage européen pour la protection de l’espèce.

En général, dans la nature, les lions se reproduisent tous les deux ans sur une période de 4 jours environ en répétant la copulation jusqu’à 500 fois ce qui permet au mâle de s’assurer la paternité des nouveau-nés. Après 3,5 mois de gestation, la femelle donne naissance à 3-4 lionceaux. Leur mère les déplace avec grand soin en les portant dans sa gueule. Ce n’est que quelques mois plus tard qu’ils seront capables de la suivre à la chasse mais ils ne s’initieront à cette dernière qu’à l’âge de 10 mois.

Préservation de l’espèce

Longtemps, les parcs zoologiques ont cru avoir des lions de Gir « purs » alors qu’une étude génétique a démontré que de nombreux croisements avec les sous-espèces africaines plus communes avaient eu lieu. Depuis, un nouveau programme d’élevage a été mis en place et aujourd’hui on veille à séparer les différentes sous-espèces pour ne pas perdre ce qui fait la richesse de la biodiversité.