Cercopithèque de l’Hoest

Le terme cercopithecus signifie « longue queue » en latin. Les cercopithèques sont des singes africains à queue fine et relativement longue, qui se distinguent par leurs taches de couleurs vives qui ornent leur tête et leur visage. Ces taches jouent un rôle primordial dans la reconnaissance entre espèces (les différentes espèces se croisant fréquemment dans la nature) mais aussi dans la communication. Parfois appelé cercopithèque de montagne, les cercopithèques de l’Hoest fréquentent les forêts denses où ils recherchent leur nourriture souvent au sol. Ils peuvent quitter leurs arbres-dortoirs d’altitude et descendre dans les vallées, franchissant alors des espaces découverts, pour piller les plantations. Les groupes s’associent souvent entre eux pour former de larges troupes ou avec d’autres espèces de singes, comme les colobes ou d’autres espèces de cercopithèques.

Cercopithèque de l’Hoest

Nom

Cercopithèque de l’Hoest (Allochrocebus lhoesti)

Famille

Cercopithecidae

Origine

Afrique centrale

Habitat

Forêts denses de montagne

Taille

mâles 54 à 70 cm - femelles 45 à 55 cm

Poids

mâles 6 à 10 kg - femelles 3 à 5 kg

Longévité

24 ans

IUCN

Vulnérable

Alimentation

Omnivores, les cercopithèques de l’Hoest mangent des fruits, fleurs, feuilles, champignons mais aussi insectes et autres petits animaux.

Ils jouent un rôle primordial dans la dissémination des graines de nombreux arbres : les groupes se déplacent en effet beaucoup et les graines se retrouvent dans les fèces, parfois à plusieurs kilomètres du lieu où elles ont été ingérées.

Reproduction

Dans la nature, les cercopithèques de l’Hoest vivent en harems pouvant comporter un mâle et une quinzaine de femelles avec leurs jeunes. La gestation dure 5 mois environ.

Préservation de l’espèce

À cause de sa préférence pour les forêts denses et non dégradées, le cercopithèque de l’Hoest est menacé par la déforestation liée à l’exploitation du bois et à l’établissement des cultures. Il est également chassé dans les réserves d’Ouganda où il survit. La mise en place de brigades anti braconnage a amélioré la situation de ce point de vue. De plus les zoos européens ont décidé de porter leur attention sur l’élevage de cette espèce jusqu’alors rarement présentée, afin d’établir une population suffisamment importante.