Les trichostrongles sont représentés chez les primates non-humains par deux principaux genres : Molineus et Nochtia (dont le seul représentant est Nochtianochti).
Épidémiologie
Ces parasites ont été rapportés en Afrique et en Amérique centrale et du Sud pour Molineus spp., et en Asie pour Nochtia nochti. Les espèces du genre Molineus sont plutôt parasites des Prosimiens et des Singes du Nouveau Monde alors que Nochtia nochti est parasite des Singes de l’Ancien Monde (Cogswell, 2007 ; Strait et al., 2012).
Description
Les œufs ont une morphologie typique d’œuf de strongle non embryonné (ovalaire, à paroi lisse, possédant une morula et des faces latérales non parallèles). Certaines caractéristiques sont propres aux œufs de trichostrongles mais parfois difficiles à visualiser : la morula est dense et possède 8 à 16 blastomères. Les œufs sont asymétriques : ils possèdent un pôle aigu et un pôle plus large (Cogswell, 2007).
Diagnostic différentiel
Il comprend tout œuf de strongle non embryonné.
Signes cliniques
Alors que l’infestation par les nématodes du genre Molineus peut être à l’origine d’une entérite hémorragique et d’une pancréatite chronique (Bacalhao et al., 2016), l’infestation par Notchia notchi est asymptomatique chez les primates non-humains (Strait et al., 2012). Le risque zoonotique de ces strongles n’est pas encore avéré (Cogswell, 2007).
Prophylaxie et traitement
Il n’existe pas encore de traitement spécifique efficace contre les trichostrongles chez les primates non-humains. La mise en place de mesures hygiéniques semble être suffisante pour contrôler les infestations en milieu captif.
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