Retortamonas intestinalis est un protozoaire flagellé, parasite du caecum chez l’Homme et les primates non-humains.
Epidémiologie
C’est un parasite cosmopolite des Singes de l’Ancien Monde, dont le macaque rhésus (Macaca mulatta) et des Grands Singes, dont le chimpanzé (Pan troglotydes) (Cogswell, 2007 ; Strait et al., 2012).
Description
Le kyste est piriforme à ovoïde, coloré au Lugol, mesure 4-9 μm de longueur et présente un à deux noyaux. La coque est mince et peu réfringente (Euzéby, 2008).
Diagnostic différentiel
Le diagnostic différentiel comprend les autres kystes de protozoaires de petite taille (notamment de petits kystes de flagellés et amibes). La distinction se fait sur la morphologie des noyaux, leur nombre, et la taille du kyste. Une coloration à l’hématoxyline ferrique peut être utile pour visualiser les détails cytoplasmiques. Une coproculture permet de faire évoluer les kystes en trophozoïtes et d’améliorer le diagnostic (Euzéby, 2008).
Signes cliniques
Le portage de Retortamonas intestinalis par les hôtes définitifs est asymptomatique.
Prophylaxie et traitement
Retortamonas intestinalis étant un parasite non-pathogène, aucun traitement n’est nécessaire. Néanmoins, comme l’Homme peut être affecté, des mesures d’hygiène doivent être mises en place lors de diagnostic.
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