Fasciolopsis buski est un trématode appartenant à la famille des Fasciolidés. C’est un parasite du duodénum et de l’estomac du porc, du chien, du lapin, de l’Homme et des primates non-humains (Garcia, 2021).
Epidémiologie
Fasciolopsis buski est un parasite retrouvé en Chine et Asie du Sud-Est. Il est rapporté chez les Singes de l’Ancien Monde, notamment les macaques rhésus (Macaca mulatta) (Garcia, 2021 ; Islam et al., 2022).
Description
Les œufs de Fasciolopsis buski sont de grande taille (130-140 μm de longueur pour 80-85 μm de largeur) et operculés, même si l’opercule est souvent difficile à visualiser. Leur contenu est granuleux (Garcia, 2021).
Diagnostic différentiel
Le diagnostic différentiel comprend les autres trématodes des primates non-humains et les œufs d’acariens.
Les œufs des autres trématodes des primates non-humains (Gastrodiscoides hominis et Fasciola hepatica) sont morphologiquement identiques à ceux de Fasciolopsis buski à l’examen coproscopique. Une coproculture permet de visualiser les larves et de distinguer les genres (Garcia, 2021). Les œufs d’acarien sont de dimension semblable aux œufs de trématode. Ils contiennent des granules nutritifs à l’état immature et des embryons nettement visibles lorsqu’ils sont matures (Petithory et al., 1995).
Signes cliniques
L’infestation par Fasciolopsis buski est souvent asymptomatique. En cas d’infestation massive, elle se manifeste par une diarrhée liquide, jaunâtre, malodorante et des épisodes d’occlusion intestinale par obstruction.
Prophylaxie et traitement
Chez l’Homme, le praziquantel (15 mg/kg), le niclosamide et le tétrachloroéthylène sont indiqués. Chez les primates non-humains, le praziquantel (30 mg/kg par voie orale) semble efficace (Mehlhorn, 2015).
Le risque zoonotique associé à ce parasite est inexistant en parc animalier car la contamination de l’Homme se fait par ingestion de plantes aquatiques (porteuses de larves métacercaires du parasite).
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